Les professeurs Modeste Bahati Lukwebo et Georges Byeragi ont co-écrit un manuel intitulé : « Le commerce international dans une économie globalisée. Défis, enjeux et perspectives pour la République Démocratique du Congo ». Cet ouvrage a été porté sur les fonts baptismaux le samedi 25 mai à Kinshasa, devant Vital Kamerhe, Directeur de cabinet et représentant du Président de la République à cette cérémonie.

Ce livre a été porté sur les fonts baptismaux à l’hôtel Rotana par le professeur ordinaire Mbangala Mapapa, Directeur général de l’Institut supérieur de commerce (ISC) et enseignant à l’Université de Liège. Présenté avec maestria par le professeur Emile Ngoy Kasongo, ce bouquin – qui pourra service de guide aux chercheurs et étudiants – a immédiatement séduit l’assistance. Sur le champ, il a été vendu à plus de 800 exemplaires. Vital Kamerhe, représentant le président de la République, a rappelé les défis auxquels fait face la République démocratique du Congo. Mais il n’a pas également manqué de louer les qualités des deux auteurs en se livrant à petit jeu de la sémantique. « Bahati, ça signifie ‘‘chance’’ et Byeragi signifie ce qu’on ‘‘obtient par la chance aussi’’… Le hasard n’existe pas ! », s’introduit Vital Kamerhe, suscitant en même temps le rire et les applaudissements dans la salle. « Donc les deux se sont complétés scientifiquement », ajoute-t-il avant de craquer devant les multiples qualités de Modeste Bahati. Celui qu’on appelle affectueusement « VK » s’est étendu sur les qualités de Bahati, saluant un homme scientifique, un homme d’affaires mais aussi un homme politique aguerri qu’on ne peut « rouler dans la farine » dans des débats politiques. « J’avoue sincèrement qu’avec toutes les qualités que Bahati a, je suis en dessous de lui », a craqué VK, suscitant à nouveau des applaudissements frénétiques dans l’assistance.

Pour Bahati, ce livre sert de guide Nous avons tenu à mettre à la disposition des étudiants, des chercheurs, des professeurs, des chefs d’entreprises et de tous les curieux un manuel qui pourra les guider dans la connaissance et la pratique du commerce, a affirmé Modeste Bahati au sortir de la cérémonie de vernissage. « Même si on n’est pas pratiquant, mais qu’on n’ait quand même des notions… Si je regarde parmi vous ici, vous avez sur votre corps quelque chose qui n’a pas été produit dans notre pays. Et donc d’une manière ou d’une autre, il y a une incidence du commerce international sur nos vies. Voilà pourquoi nous avons tenu à produire ce manuel. », justifie l’actuel sénateur et co-auteur du livre.

Il estime que c’est un premier pas, « mais nous pourrions peut-être approfondir nos recherches pour cette fois-ci insisté sur la place de la RDC dans le commerce mondial. », a-t-il fait remarquer. « Aujourd’hui, poursuit-il, nous sommes au bas de l’échelle, notre participation aux échanges est minime et presque insignifiante, nous interpellons les dirigeants, les chercheurs et tous ceux qui ont un pouvoir de décision pour qu’une attention particulière soit justement tournée vers le commerce et pour permettre à notre pays de sortir du carcan des termes de l’échange. » Cet ouvrage de 393 pages est un document de portée internationale qui traduit la volonté des auteurs de faciliter la tâche aux acteurs impliqués dans le commerce international en leur apportant des planifications sur certains aspects régissant les échanges commerciaux, afin de faire face aux difficultés liées aux activités dans leur ressort avec des partenaires extérieurs.