QUI EST NOTRE AUTORITE MORALE ?

L’Honorable Sénateur, Professeur Modeste Bahati Lukwebo, est né le 13 janvier 1956 à Katana, dans la province du Sud-Kivu. Il est une figure emblématique de la vie politique, économique et académique de la République Démocratique du Congo. Économiste chevronné, homme d’État aguerri et formateur d’élites reconnu, il s’est imposé, au fil des décennies, comme l’un des piliers de la gouvernance publique, du renforcement institutionnel et de la société civile congolaise. Son parcours exceptionnel est marqué par une volonté constante de réforme, d’engagement pour le bien commun et de défense des intérêts de la Nation Congolaise.

Une carrière académique et civique exemplaire

Détenteur d’un Master en finances publiques de Finafrica (Milan) et titulaire de deux doctorats en économie appliquée – l’un de l’Université de Milan, l’autre de la Bircham International University aux États-Unis – Modeste Bahati Lukwebo a longtemps exercé comme professeur à la Haute École de Commerce de Kinshasa, ex-Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa et dans plusieurs autres universités dans le monde. Pédagogue passionné, il a formé plusieurs générations d’étudiants et contribué au rayonnement de l’enseignement supérieur congolais.

Parallèlement à sa carrière académique, il s’illustre dès les années 1990 comme président de la Société Civile du Congo (SOCICO), devenant ainsi l’un des principaux porte-voix des aspirations citoyennes dans un régime dictatorial. À ce titre, il représente l’Afrique centrale auprès de l’Union africaine et participe activement aux processus de paix et de dialogue sur le continent.

Réformes majeures et expérience gouvernementale

Le Professeur Modeste Bahati Lukwebo a servi son pays aussi bien comme acteur de la société civile que comme acteur politique.

Ministre du Budget (1994), il initie pour la toute première fois de l’histoire de ce ministère un système de gestion rigoureux en formant et mettant en place les sous-gestionnaires des budgets dans plusieurs institutions dans l’objectif de la traçabilité des fonds publics.

Ministre de la Fonction Publique (1995), il devient le premier à instaurer un contrôle réel des salaires des militaires, réduisant les détournements dans un contexte périlleux. Cela a failli lui coûter la vie. Avec ce contrôle dans la garnison de Kinshasa, il a remis des milliards de la monnaie Nationale à l’Etat.

En 2005, après la deuxième guerre du Congo, grâce à son sens élevé de responsabilité managériale, il est nommé Administrateur-Délégué Général de la SONAS, où il réussit à faire de cette société la référence nationale en matière d’assurances, notamment en exigeant que la MONUC ( actuellement MONUSCO ), paye ses assurances au pays, au lieu de le faire dans des pays voisins de la RDC.

Élu député indépendant en 2006, il prend la tête du Groupe Parlementaire des Indépendants, GPI, et défend les valeurs issues de la société civile au sein de l’Assemblée nationale.

Soucieux d’apporter son expertise de l’intérieur, parmi les décideurs, en 2010, il fonde l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFDC), qui deviendra une machine politique incontournable. En seulement une année de sa création, l’AFDC obtiendra 26 députés nationaux aux élections législatives de 2011.

Homme d’État et réformateur visionnaire

Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale (2012–2014), il modernise les établissements et institutions sous tutelle de ce ministère jadis négligé tels que l’INPP qui sera implanté dans plusieurs provinces et avec de nouveaux bâtiments, il renforce la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, CNSS, et fait entrer celle-ci dans le capital de Congo Airways, la compagnie aérienne nationale.

Ministre de l’Économie nationale (2014–2017), il initie une politique économique bénéfique au citoyen lambda : baisse des prix du ciment, des carburants, stabilisation du taux de change, réduction du coût des billets d’avion et amélioration du panier de la ménagère par la baisse considérable des coûts des denrées alimentaires et produits de première nécessité.

Ministre d’État au Plan (2017–2019), il relance des programmes gouvernementaux qui cadrent avec la réduction de la pauvreté et l’entrepreneuriat féminin à l’image du Programme Cadre de Création d’Emplois et de Revenus (PROCER), qui a contribué à l’autonomisation de milliers de femmes et des jeunes à travers le pays. Ces programmes initiés et relancés ont contribué également à créer plusieurs emplois.

Acteur clé de la reconfiguration politique

En 2019, il devient sénateur et, en 2021, il est élu Président du Sénat. À ce poste, il initie sept réformes majeures visant à moderniser l’institution et devient le tout premier chef de chambre Parlementaire à initier une proposition de loi novatrice sur l’agriculture.

En janvier 2021, avant sa brillante élection à la tête du sénat, dans un tournant majeur de la vie politique nationale, il est nommé informateur par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avec pour mission de dégager une nouvelle majorité parlementaire. Chose qui n’était pas facile dans un contexte où le Président de la République n’avait pas de majorité parlementaire. Grâce à ses fortes capacités de négociations politiques, cette mission aboutira à la naissance de l’Union sacrée de la Nation, dont il est considéré comme l’un des principaux architectes.

Réélu député national cette fois à Bukavu en décembre 2023, et Sénateur au Sud-kivu en 2024, il est, depuis août 2024, Deuxième Vice-Président du Sénat.

Un Bâtisseur, un Patriote, un Leader

Le Professeur Modeste Bahati Lukwebo est également un entrepreneur engagé. À travers ses entreprises (Hôtellerie et restauration, agro-alimentaire, transport, média et immobilier) et sa fondation MBL, il participe activement à la création d’emplois (plus de 45 000 à ce jour), à la promotion des initiatives sociales, à la réhabilitation d’infrastructures scolaires et hospitalières, et à l’amélioration de l’accès à l’eau potable.

Porteur d’une vision d’un Congo uni, fort et prospère, il reste un acteur majeur de la paix, du développement local et de l’éveil patriotique. À la fois bâtisseur de consensus et défenseur de la justice sociale, il incarne un leadership éthique et moderne au service de la nation.
Il se considère toujours comme ouvrier de la nation.